grosse (depuis 1895) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1917 Il a l'habitude de vouloir passer en forçant la consigne, pour boucler le planton de service, et il n'y va que par quinze jours de grosse, tu sais ? source : 1917. La prise de Combles
• 1896 Si […] tu « sautes le mur » après l'appel, ce sera de « la grosse ». Pas gai, mon ami, « la grosse ». Une « demi-fourniture », deux soupes, « dont une sans viande » et, comme apéritif et digestif, le peloton de chasse, trois heures le matin, trois heures le soir source : 1896. La vie à la caserne
• 1897 En effet, puni de huit jours de prison par le capitaine de la 9e, punition augmentée de huit jours de cellule par le colonel, changée en un mois de grosse par le général de brigade et en soixante jours de prison à la division source : 1897. Les aventures du major Croustignac. (n°5)
• 1917 Le soldat qui se fait « porter pâle » ou « porter raide » est celui qui déclare être malade (malaou). […] « Reconnu » (c'est-a-dire reconnu malade) il devient un « caïman » et obtient quelques « ex. » (quelques jours d'exemption de service) ou entre à l'infirmerie. « Non reconnu », il attrape de la « grosse » ou « tôle » (prison), 8 « crans » ou « pets », par exemple (8 jours). source : 1916-1917. La langue poilue [L'écho des guitounes]

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