se manger les sangs < ≈ se bouffer les sangs >
Se faire du souci, se tourmenter, se rendre malade de souci (et en maigrir) ; souffrir intérieurement ; (s'impatienter)
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Se faire du souci, se tourmenter, se rendre malade de souci (et en maigrir) ; souffrir intérieurement ; (s'impatienter)
1828
tous les hommes de l'équipage, suivant une expression fort usitée parmi les gens du peuple, se mangeaient les sangs source : 1828. Mémoires de Vidocq – Les voleurs
1927
Ah ! le pauvre cher homme ! si vous aviez vu l'an dernier comme il était gros et gras ! C'est le chagrin qui l'a desséché... Il a perdu sa femme qu'il adorait et il est si triste qu'il se mange les sangs... source : 1927. Maisons de société - Choses vues
1918
et puis on n' peut pas tout leur dire dans ses lettres, d'abord à cause que c'est défendu, mais surtout à cause qu'i' s'mangeraient les sangs, si i's savaient tout source : 1918. Au seuil des guitounes
1911
« Pauvre Mme Touchon !… », qu'elle disait. « Ne vous mangez pas les sangs comme ça… On ne vous abandonnera… […] » source : 1911. Le journal à Nénesse
1911
N'te fais pas d'bile, Émile, et n'te bouffe pas les sangs, Vincent… source : 1911. Le journal à Nénesse
1899
T'es un rude lapin, m'a dit Loret en venant me voir à l'hôpital. Si tu veux de ma plume pour écrire ton accident à Mme ta mère, on le lui fera savoir en douce qu'elle ne se mange pas les sangs de te savoir rôti. Vrai ! je voudrais pouvoir lui dire qu'elle a un bon bougre de fiston, qu'a pas la frousse. Quel atout ! source : 1899. Sous la casaque
<6 citation(s)>
La date de première attestation de se manger les sangs n'est pas connue.
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