PORTRAIT, subst. masc.
e) [de la photographie] Portrait photographique; se faire prendre en portrait; faire faire son portrait d'identité (synon. photo* d'identité); portrait du chef de l'État, du Président de la République (dans une mairie). Le sport a pris aujourd'hui dans la presse une place considérable et les champions ont leurs portraits en première page de nombreux journaux (L. DAUDET, Brév. journ., 1936, p. 110). Les affiches de la propagande nazie et le portrait du Führer s'étalaient à profusion dans ces boutiques germanisées (AMBRIÈRE, Gdes vac., 1946, p. 322).
Loc. pop. et fam. (Se faire) tirer le portrait. (Se faire) photographier. Les admirateurs de Gabriel l'avaient déjà confortablement installé et, munis d'appareils adéquats, mesuraient le poids de la lumière afin de lui tirer le portrait avec des effets de contre-jour (QUENEAU, Zazie, 1959, p. 126). (tlfi:portrait)
- tirer le/un portrait de qqn loc. verb. LITT. - Hu, Fr. de Sales ; GR[85], 1669 ; DG, ø d ; absent TLF. 1559, dans GLLF, correspond à tirer, v.tr. ; cf. Gc et FEW (6/I, 411b) Compl.L (Rab. ; même texte)
- 1536 - «Barberousse n'est encores party dudict Constantinople [...] Je vous envoye son portraict tiré sus le vif, et aussy l'assiete de Tunis et des villes maritimes d'environ.» Rabelais, Oeuvres complètes, let., 983 (Gallimard) - P.E. (bhvf:portrait)