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définition de : gnan-gnan – depuis 1815 avec Bob, dictionnaire d'argot

gnan-gnan
Sans conviction, désintéressé ; fade, mièvre ; être naïf, bête et mou ; sans énergie?

gnan-gnan & être gnan-gnan ; gnangnan ; à la gnan-gnan (1815)

Sans conviction, désintéressé ; fade, mièvre ; être naïf, bête et mou ; sans énergie?

datation 1815 || ◊ Sewrin et Brazier, Jean qui pleure et Jean qui rit, 1815 (Enckell, DHPFNC)
fréquence 008
registre ancien 7
registre actuel 5
liens GLGallicaHathiArchiveULB
Citations
  • 1890 Je la récite à peu près, pas trop mal […] mais toujours d'un ton gnan-gnan, indifférent, sans conviction source : 1890. Biribi
  • 1948 Elle était du genre gnagnan, elle finirait par chialer dans le champagne source : 1948. Ainsi soit-il
  • 1990 Je n'avais honte ni des paroles ni de la musique. Avec le recul, c'était évident que ça ne pouvait pas marcher. Pas assez gnan-gnan, pas assez cucu source : 1990. L'étage des morts
  • 1903 Moi, je crois qu'elles sont toutes des « feignasses » et qu'elles turbinent à la gnan-gnan. Si elles sont dégoûtées du métier, elles n'ont qu'à s'embaucher au Sacré-Coeur… source : 1903. Les enracinées
  • 1877 Elle était bien pardonnable de fricoter un peu le lundi, après avoir trimé la semaine entière. D'ailleurs, il lui fallait ça ; elle serait restée gnangnan, à regarder les chemises se repasser toutes seules, si elle ne s'était pas collé un velours sur la poitrine, quelque chose de bon dont l'envie lui chatouillait le jabot. source : 1877. L'Assommoir

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1815

◊ Sewrin et Brazier, Jean qui pleure et Jean qui rit, 1815 (Enckell, DHPFNC)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1815 1877 1890 1901 1902 1903 1948 1990 2002

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Compléments