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définition de ☞ avoir les dents longues (depuis 1860) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

avoir les dents longues
En vouloir, être ambitieux, arriviste, opportuniste, motivé par son intérêt social ; âpre au gain ; prendre des risques en multipliant les actions irrégulières

avoir les dents longues & dents longues ; avoir les dents trop longues ; jeune loup aux dents longues (1860) #locution

En vouloir, être ambitieux, arriviste, opportuniste, motivé par son intérêt social ; âpre au gain ; prendre des risques en multipliant les actions irrégulières

synonyme ambitieux
index Dent, Long
datation 1860 || ◊ La Chronique parisienne, 1860 (Roland de L.)
fréquence 012
registre ancien 5
registre actuel 5
liens GLGallicaHathiArchiveULB
Citations
  • 1973 Jo Renucci avait sa propre organisation de jeunes Corses aux dents longues, prêts à tout pour conquérir pouvoir et fortune source : 1973. La guerre des 'blondes'
  • 1952 convaincu que si elle avait les dents longues […] elle n'était pour rien dans la mort de son bienfaiteur source : 1952. Pas de veine avec le pendu (nouvelle), dans Les enquêtes de Nestor Burma et les Nouveaux mystères de Paris
  • 1964 Elle possédait des dents parfaites […] mais, une demi-heure de conversation a suffi à me faire comprendre qu'elle devait les avoir longues source : 1964. Folle à lier
  • 1935 combien veux-tu pour me désigner par erreur, moi et mon copain Jean Canellec, matelot de pont ? […] Cinquante balles. –J'essayerai. Passe demain matin, tu auras une réponse définitive. Mais tâche d'aller jusqu'à cent balles, le patron a les dents longues. source : 1935. Mer Noire
  • 1935 non seulement il se « débrouillait » aux Halles, mais encore il y travaillait, ce qui le faisait tomber sous le coup d'une inculpation pour escroquerie au chômage, et il était doublement escroc, n'ayant obtenu son inscription que grâce à la production d'un faux certificat […] De bonne prise, Gibowski a été envoyé au Dépôt, où il pourra méditer à l'aise sur les inconvénients d'avoir les dents trop longues. source : 1935. Viande à brûler
  • 1865 Une biche s'appelle aussi une cocote (cocote ; petite oie en papier). Comparaison n'est pas raison. J'en faisais pourtant une, aux dernières courses : c'est qu'il existe entre les chevaux et les cocotes, – entre ces coureurs et ces coureuses de nombreux points de contact et de ressemblance. Comme le cheval, la cocotte a un tatersall et unc cote ; elle a souvent le même propriétaire, quelquefois le même jockey, à l'occasion les mêmes coups de cravache, et, pour finir, exceptionnellement, à la vérité, depuis quelque temps – la même paille. Comme le cheval, la cocote a les dents longues ; elle mange volontiers dans la main de tout le monde, pourvu qu'il y ait du sucre. source : 1865. La question des biches

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1860

◊ La Chronique parisienne, 1860 (Roland de L.)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1860 1865 1899 1935 1935 1952 1964 1966 1969 1973 1979 1987 1990

Discussion

Bonjour. On trouve cette expression, dans son sens figuré, dans le journal La Chronique parisienne, 30/03/1860. Jusqu'à cette date, elle signifiait : Avoir faim (d'aliments). Zoom au 1/4 de la colonne 1. Le 26 février 2023, Roland de L.

Compléments