Empl. abs. impers., pop., fam. Faire froid. Ça va encore pincer dur, me dit Fouillard qui enfonce son passe-montagne (Dorgelès, Croix de bois, 1919, p. 90). 1833 le froid pince (Balzac, Méd. camp., p.184) ; β) 1835 ça pince « il fait très froid » (Monnier, Scènes populaires, II, p. 110 ds Quem. DDL t. 19). (tlfi:pincer)
- pincer v.intr. non conv. PERCEP. "pour le froid" - TLF, 1833, Balzac ; FEW (8, 547b), 1835, Acad. ; L, ø d ; GLLF, cit. Colette ça pince : DDL 19, 1835, Monnier [repris in GR] ; GLLF, 1962
- 1665 - «AUG. I'ay ouy dire en effet que le froid pince ici bien fort, & que méme en Esté on a quelque fois les quatre saisons en vn méme jour.» Entretiens familiers pour l'instruction de la noblesse étrangère, 56 (Widerhold) - P.E. (bhvf:pincer)
- pincer : ça pince loc. phrast. non conv. PERCEP. "en parlant du froid" - R, GLLF, 1962 ; PR[77], ø d.v.tr. : TLF, 1833, Balzac ; FEW (8, 547b), 1835, Acad. ; L, DG, ø d ; GLLF, cit. Colette ; R, Lex.[75], PR[77], ø d ; la date de 1580, Mont., dans GLLF, concerne un autre sens. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1835 - «MONSIEUR PRUDHOMME. Il ne fera pas chaud cette nuit, çà commence déjà à pas mal pincer.» H. Monnier, Scènes populaires, II, 110 (Dumont) - P.E.