Fam. Ce n'est pas la religion/l'admiration qui l'étouffe. La religion/l'admiration ne risque pas de le gêner (parce qu'il n'en a pas, ne s'en soucie pas). L'amour filial ne l'étouffait pas (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 112) :
6. Un matin, Monsieur entra dans le cabinet de toilette au moment où Madame essayait devant moi un corset de satin mauve avec des fleurettes jaunes et des lacets de soie jaune. Le goût, ce n'est pas ce qui étouffait Madame. Mirbeau, Journal femme, 1900, p. 349. (tlfi:étouffer)
- étouffer (ne pas - qqn) loc. verb. non conv. CARACT. "pour qqch. dont on ne se soucie pas" - TLF, GR[85], cit. Mirbeau, 1900 ; GLLF, 1936, Aragon.
- 1801 - «ANICET. Imbécille, à c't'heure : j'ai peut-être l'air d'un imbécille. Ces soldats n'ont pas beaucoup de politesse ! ça ne les étouffe pas.» Moreau, Ponet et T***, La Vaccine, 9 (Barba) - P.E. (bhvf:étouffer)