B. − P. méton., péj. Italien. Les étrangers le tenaient un peu à distance, (...) blessés surtout par la fâcheuse habitude qu'il avait de dire, en parlant d'eux: « L'engliche.. », « Le macaroni... » (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 40).Cependant, les gamins s'attroupaient pour voir le macaroni assaisonner sa femme (Queneau, Enf. du Limon, 1938, p. 17). 1820 péj. Macaroni « Italien » (Stendhal, lettre du 10 oct. ds Corresp., éd. H. Martineau et V. del Litto, t. 1, p. 1039). (tlfi)
- macaroni n.m. non conv. N. PEUPLE "Italien" - TLF, 1820, Stendhal ; FEW (6/I, 65b), GLLF, 1883, d'après Villatte, 1888 ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
- 1884 - « - Si, signor, oune remède si boune et si molto soupérior qué quando qué l'aurez applicato, voutré céval il courra comme lé diavolo. - Tiens, macaroni, v'là vingt francs ; si tu tiens c'que t'avances, ils sont à toi.» G. Frison, Les Aventures du colonel Ronchonot, 180 (s.l.n.d.) - G.S.
- macaroni n.m. d'apr. ital. péjor. HIST. MOEURS - TLF, 1820, Stendhal.
- 1776 - «Je comparois en moi-même, dans mon premier mouvement d'admiration, le ton et les allures de ces élégans personnages à la lourde et grossière masse de prétention de nos macaronis anglois, et même à la fade et insipide copie que j'en avois rencontrée dans quelques aspirans, chez le baron de ***.» J.J. Rutlidge, La Quinzaine angloise à Paris, in A. Franklin, La Vie de Paris sous Louis XVI, Début du règne, 122 (Plon) - P.E.