24446
Jeu de cartes ; jouer
fréquence : 008
1808
1808
1828
1844
1844
1855
1902
xxxx
xxxx
limonadier marron, il donnait à boire en cachette aux ivrognes de son voisinage ; croupier clandestin, il faisait tailler au fond d'une salle de son rez-de-chaussée, ornée de quinquets en fer-blanc, de petites bouillottes assassines source : xxxx. (Lacenaire, ses crimes, son procès et sa mort, suivis de ses poésies et chansons), dans Mémoires de Lacenaire, avec ses Poèmes et ses Lettres, suivis de Témoignages, Enquêtes & Entretiens présentés par Monique Lebailly
1844
Ceci vient à point pour réparer les brèches faites par la bouillotte à ma caisse source : 1844. Les vrais mystères de Paris
1902
Les bourgeois, paisiblement, jouaient à la bouillotte source : 1902. Vidocq - Ses exploits, ses aventures (Le repaire des chauffeurs)
<3 citation(s)>
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
BOUILLOTTE2, subst. fém.
BOUILLOTTE2, subst. fém. Jeu de cartes rappelant le brelan et qui se joue avec une grande rapidité. Jouer (à) la bouillotte; flambeau de bouillotte, (table de) bouillotte :
Gaspard de Montflanquin, pour charmer les nombreux loisirs de son consulat, enseigne la bouillotte et le lansquenet aux sauvages de l'Océanie. SANDEAU, Sacs et parchemins, 1851, p. 64.
Rem. On relève dans la docum. le néol. bouillotter, verbe intrans. (R. DE MONTESQUIOU, Mémoires, t. 1, 1921, p. 253). Jouer à la bouillotte. Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1788 jeu de cartes (Eloge philosophique de l'impertinance, p. M. de la Bractéole d'apr. Greimas dans Fr. mod., t. 20, p. 299). Peut-être dér. de bouillir* en raison de la rapidité du maniement des cartes dans ce jeu; suff. -otte*. Fréq. abs. littér. : 117.
Enrichir la notice. Si vous connaissez une source ancienne, une première attestation méconnue, ou si vous pouvez compléter l'étymologie ou corriger une erreur, cette notice a besoin de votre aide. Ouvrez la page de discussion (s'ouvre dans une nouvelle page) pour contribuer. Merci.