Tétasse, subst. fém.,pop., vulg., péj., vieilli. Sein (de femme) lourd et flasque. V. balochant ex. 1.P. méton., en appellatif. Femme aux seins lourds et flasques. Elle les surprit seulement un jour en train de l'appeler « la grand'tétasse », parce que sans doute son devant de gilet était un peu fort, malgré la mauvaise nourriture qui lui vidait la peau (Zola, Assommoir, 1877, p. 701).− [tetas], [-ɑ:s]. Lar. Lang. fr. [-as]; Rob. 1985 [-ɑ:s]. Voir G. Straka ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 19 no1 1981, pp. 215-217. Att. ds Ac. dep. 1694 (1694-1740 : tetasse ; 1762-1878 : tetasses, au plur. en vedette, mais aucun ex. permettant d'affirmer si le mot est écrit ou non avec é à l'init. ; v. téter). − 1re attest. 1480 « sein lourd et flasque » (G. Coquillart, Droitz nouveaulx, 430 ds OEuvres, éd. M. J. Freeman, p. 149) ; de tette, suff. -asse, v. -ace. (tlfi:tétasse)