lavage (depuis 1833) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1897 Une grande et forte malle, sans doute bien garnie de vêtements, il doit y avoir de l'argent à en tirer. Il se chargera volontiers du « lavage ». source : 1897. Bistrouille et Jean Hiroux. Contes du Petit Pioupiou
• 1877 Restait le bois de lit, qu'elle ne pouvait mettre sous son bras, à cause des Boche, qui auraient ameuté la maison, s'ils avaient vu s'envoler la garantie du propriétaire. Et cependant, un soir, aidée de Coupeau, elle guetta les Boche en train de gueuletonner, et déménagea le lit tranquillement, morceaux par morceaux, les bateaux, les dossiers, le cadre de fond. Avec les dix francs de ce lavage, ils fricotèrent trois jours. source : 1877. L'Assommoir
• 1861 Et il montra à Broutechoux la bague et la montre. –Faudra laver ça (4) le plus vite possible, fit ce dernier. –Parbleur [sic] ! du moment que c'est Chicarpion qui payera le lavage. [(1) Vendre ça.] source : 1861. Les chiffonniers de Paris
• 1833 Laver. – Vendre les billets que les directeurs donnent ou que les auteurs accordent. Depuis la perception du droit établi par M. Poirson, le lavage ou le savonnage est tué. source : 1833. Argot de théâtre, dans Le Gilblas du théâtre

<4 citation(s)>