brimer
(1826) #verbe tr.
Infliger une brimade ; s'amuser aux dépens des recrues, signifie parfois châtier, punir
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(1826) #verbe tr.
Infliger une brimade ; s'amuser aux dépens des recrues, signifie parfois châtier, punir
1842
La seconde année, il est en opposition avec les gradés qu'il appelle par dérision marchands de peaux de lapin, et il brime le recrue à mort. source : 1842. Les écoles militaires - École de Saint-Cyr, dans Les Français peints par eux-mêmes
1868
Les élèves de seconde année ont pris depuis longtemps la très funeste habitude de vexer, de molester, d'insulter même les élèves de première année, à leur entrée au bahut. Cela s'appelle brimer le conscrit, l'homme de recrue. Ce sot usage qui a engendré mille inconvénients, qui a été cause de malheurs véritables, de duels entre les élèves, et souvent de la mort de braves jeunes gens, n'a jamais pu être déraciné. Rien ne saurait donner une idée de la tyrannie exercée par quelques promotions sur d'autres. source : 1868. Le soldat peint par son langage
1867
Partant de ce principe que pour apprendre à commander il faut apprendre à obéir, et sachant de plus que le Recrue est la chose de l'ancien, il est tout naturel que l'ancien brime le Recrue. Cela forme le caractère ; demandez à l'ancien ? Tous sont d'accord là-dessus. Ils ont été brimés, ils briment : c'est logique. source : 1867. Saint-Cyr – Nos officiers
<3 citation(s)>
brimer existe depuis 1826
; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
◊ Saint-Cyr, 1826 (DHAF)
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1826
1842
1866
1867
1868
1893
1896
1896