BICHON, ONNE, subst.
− P. ext., fam. Terme d'affection :
2. Insupportables ses protestations d'amour éternel, et les petits noms tendres dont elle m'affublait. J'étais tour à tour son bien unique, son canari, son bichon, son tiercelet, son dorelot... J'ai l'horreur des diminutifs. Gide, Thésée, 1946, p. 1429.
− Arg. Jeune homme très efféminé, mignon :
3. Bichon, s.m. Petit jeune homme qui joue le rôle de Théodore Calvi auprès de n'importe quels Vautrins. A. Delvau, Dict. de la lang. verte, 1866, p. 32.
PRONONC. : [biʃ ɔ ̃], fém. [-ɔn].
ÉTYMOL. ET HIST. − 2. 1808 fig. p. métaph. hypocoristique fam. (D'Hautel, Dict. du bas-lang. : Mon bichon. Nom d'amitié que l'on donne à un petit enfant) (tlfi:bichon)
- bichon (mon -) loc. nom. m. non conv. T. AFFECTION - TLF, 1808, D'Hautel ; GR[85], cit. Monnier, 1835 ; GLLF, cit. Balzac ; L, ø d.
- v. 1714 - «Pendant cette piteuse scène, Tarbé l'Excommuniée, renverse pots & plats, se donne des coups de poings dans le Nez, déchire son Tablier, embrasse le Patient, & lui léche le morviau. Mon Bichon, s'écrie-t'elle, quitte-t-on comme cela ses Amis sans le leur dire ? Tu étois si gaillard ce matin ?» Marivaux, Le Télémaque travesti, 179 (Droz) - P.E. (bhvf:bichon)