saoulerie (depuis 1831) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

saoulerie & soûlerie `(1831)` `#nom fém.`

Beuverie, ivresse, ébriété, ivrognerie

usage	alcool
datation	1831 \|\| ●● ils ajoutent au pari une bonne soûlerie au cabaret, Journal des débats, 13/06/1831 (Roland de L.) ●● Sand, Beaux MM. Bois-Doré, 1857 (TLFi)
fréquence	009
registre ancien	4
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historique	dernière modification le 2024-10-15 16:38 (+1795) (diff)

Citations

1963 Mais à d'autres coups la saoulerie va trop loin et on casse tout, ce qui devient coûteux. source : 1963. Les perles de Vénus
1877 Il était à peine onze heures. Sur le boulevard de la Chapelle, et dans tout le quartier de la Goutte-d'Or, la paie de grande quinzaine, qui tombait ce samedi-là, mettait un vacarme énorme de soûlerie. source : 1877. L'Assommoir

<2 citation(s)>

Chronologie et sources

saoulerie existe depuis 1831 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● ils ajoutent au pari une bonne soûlerie au cabaret, Journal des débats, 13/06/1831 (Roland de L.) ●● Sand, Beaux MM. Bois-Doré, 1857 (TLFi)

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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1831 1877 1902 1920 1948 1951 1963 1976 1979 1989

Discussion ^(compléter)

Bonjour. On trouve ce mot dans le Journal des débats (13/06/1831). Double clic au bas de la colonne 1. Le 30 septembre 2024, Roland de L.

Compléments

SOÛLERIE, subst. fém.
Familier
A. −
1. Partie de plaisir où l'on s'enivre. Synon. beuverie, muffée (pop.). Soûlerie générale ; lendemain, soir de soûlerie. Il rêvait une vie de voluptés à bon marché, une belle vie pleine de femmes, de repos sur des divans, de mangeailles et de soûleries (Zola, Th. Raquin, 1867, p. 28). Dimanche, jour de grande soûlerie dans Brest (Loti, Mon frère Yves, 1883, p. 152).
2. État d'ivresse. Synon. fam. cuite. État de soûlerie avancée. Quoi ! Est-ce que vous continuerez à mentir - à « idéaliser » - jusque dans la soûlerie, jusque dans la tuerie, jusque dans la folie ! (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 395).
− Soûlerie de qqc. Le surnom de Vert-de-Gris, que lui avaient fait donner ses soûleries d'absinthe et les teintes verdâtres de ses joues devenues molles et malsaines (Zola, M. Férat, 1868, p. 209).
B. − Au fig. Enivrement, griserie, ivresse. De la joie ? C'était bien autre chose ! Une soûlerie capiteuse, un vertige de bonheur qui lui enflait la poitrine, qui lui montait en rire à la gorge (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 79).
− Soûlerie de qqc. Une soûlerie de l'or dont l'ivresse croissante l'emportait, lui faisait, le corps de sa femme Angèle à peine froid, vendre son nom pour avoir les premiers cent mille francs indispensables (Zola, Dr Pascal, 1893, p. 109). Ils tombaient, en un moment, de la soûlerie des paroles au découragement (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 290).
Prononc. : [sulʀi]. Étymol. et Hist. 1857 (Sand, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, p. 85). Dér. de soûl* ; suff. -erie*. Fréq. abs. littér. : 69. (tlfi:soûlerie)

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