muet comme une tombe (depuis 1801) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Quelle est l'origine de muet comme une tombe ?

Synonyme de muet comme une tombe : muet

muet comme une tombe & muet comme la tombe ; être muet comme la tombe `(1801)` `#locution`

Ne pas parler, se taire, garder un secret

synonyme	muet
morphologie	comparaison
famille	tombe (silence)
index	Muet, Comme, Tomne
datation	1801 \|\| ●● Muet comme la tombe, Jeune homme, je vous le répète encore ; soyez muet comme la tombe ; remerciez le ciel, St John de Crèvecoeur, trad., Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'État de New-York, 1801 (gb) ●● Muet comme une tombe, Le destin me condamne à la voir chaque jour, / À l'entendre… à rester muet comme une tombe !, Halévy, Poésies européennes, 1827 (Roland de L.)
fréquence	004
registre ancien	4
registre actuel	4
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historique	dernière modification le 2025-03-07 17:24 (+342) (diff)

Citations

1932 si je te le disais, tu le saurais aussi bien que moi ! Or, il s'agit d'une surprise. Inutile de me questionner, je serai muet comme la tombe source : 1932. Vidocq - Le roi des voleurs, le roi des policiers
2002 Le dialogue s'avérait impossible ; muet comme une tombe, il ne répondait à aucune de nos questions. source : 2002. Flic à Tours
1897 Cornouillat, par prudence, reste muet comme la tombe. source : 1897. Bistrouille en Cour d'Assises ou le cadavre ambulant. Contes du Petit Pioupiou (5e série)

<3 citation(s)>

Chronologie et sources

muet comme une tombe existe depuis 1801 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Muet comme la tombe, Jeune homme, je vous le répète encore ; soyez muet comme la tombe ; remerciez le ciel, St John de Crèvecoeur, trad., Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'État de New-York, 1801 (gb) ●● Muet comme une tombe, Le destin me condamne à la voir chaque jour, / À l'entendre… à rester muet comme une tombe !, Halévy, Poésies européennes, 1827 (Roland de L.)

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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1801 1843 1897 1932 2002

Discussion ^(compléter)

Bonjour. On trouve cette expression chez Halévy (Poésies européennes, 1827). Milieu de page. Le 9 février 2025, Roland de L.

Compléments

Être une tombe
[À propos d'une pers.] Être muet, ne rien dire de ce que l'on sait. Malthilde avait rapproché sa chaise : − Tu peux avoir confiance, lui souffla-t-elle. Tu sais que je suis une tombe. Je ne désire pas d'ailleurs qu'Andrès épouse Catherine (Mauriac, Anges noirs, 1936, p. 163).
[À propos d'un lieu] Être sans vie, ennuyeux à mourir. Quelqu'un ! Silence partout. La maison demeure impassible dans l'ombre. Cette maison, grand Dieu, c'est une tombe ! (Hugo, Roi s'amuse, 1832, p. 481) :
Enfin, Paris est un chaos, et la province une tombe. Quand on est en province et qu'on y voit l'annihilation des esprits, il faut bien se dire que toute la sève était dans quelques hommes aujourd'hui prisonniers, morts ou bannis. Sand, Corresp., t. 3, 1852, p. 293.
Être muet comme la/une tombe. Être d'une discrétion absolue. Cette misérable, qui peut répéter le mot de Marguerite, dans Faust, lorsqu'elle agonise au fond d'un cachot : « Le monde est muet comme la tombe », car elle n'a plus de communication avec aucun coeur vivant, − cette créature (...) détient encore ce pouvoir sur le Christ : il dépend d'elle d'être pardonnée (Mauriac, Journal 1, 1934, p. 62). (tlfi:tombe)

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