se tourner les sangs < se retourner les sangs ; avoir les sangs retournés >
Être mal (angoisse, souci, anxiosité, situation pénible) ; être malade à la suite d'un choc moral, être très ému, choqué psychologiquement
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Être mal (angoisse, souci, anxiosité, situation pénible) ; être malade à la suite d'un choc moral, être très ému, choqué psychologiquement
1877
Gervaise se tournait les sangs ; ce n'était pas l'occupation d'un homme, de faire du café ; et elle lui criait comment il devait s'y prendre, sans écouter les chut ! énergiques de la sage-femme. source : 1877. L'Assommoir
1915
Ils les ont emmenés d'ici en les frappant, fallait voir... Nous en avions tous les sangs retournés. source : 1915. Les poilus de la 9e
1925
Quand un Boche ou un Englishman déballe au «38», j'ai les sangs tout retournés source : 1925. La bonne vie
1937
Elle haussa néanmoins les épaules, car ce n'était pas la peine de se tourner les sangs source : 1937. Faubourg
<4 citation(s)>
La date de première attestation de se tourner les sangs n'est pas connue.
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