Aimer quelqu'un comme ses petits boyaux. L'aimer comme soi-même. Est-ce ton oncle Pillerault qui nous aime comme ses petits boyaux (Balzac, César Birotteau, 1837, p. 18). Ces vestales de mes petits boyaux (Bloy, La Femme pauvre, 1897, p. 55). Les petits boyaux de Flaubert (sa nièce) (E. et J. de Goncourt, Journal, 1880, p. 74). (tlfi:boyau)
- boyaux (aimer comme ses petits -) loc. verb. non conv. AFFECT. - TLF, cit. Balzac, 1837 ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Salacrou. • aimer plus que ses menus boyaux - ø t. lex. réf. ; absent TLF. aimer comme - : Hu, DELF, Larivey
- 1576 - «Philippin. Ascagne est vostre corriual et le bien-aimé : car Madamoiselle Lucelle l'aime plus que ses menus boyaux.» [L. Le Jars], Lucelle, 55 (R. du Petit Val) - P.E.
- boyaux (aimer comme ses petits -) loc. verb. non conv. AFFECT. - TLF, cit. Balzac, 1837 ; L, DG, ø d ; DELF, cit. Salacrou.
- 1640 - «[...] ie l'aime comme mes petits Boyaux .i. ie l'aime extremement.» Oudin, Curiositez fr., 59 (Slatkine) - P.E.
- 1786 - «Je vous chéris comme la prunelle de mes yeux ; je vous aime comme mes petits boyaux ; c'est une chose sûre [...]» Beffroy de Reigny, Les Lunes du Cousin Jacques, numéro 8, 98 - P.E. (bhvf:boyaux)
- Si « petit boyau » était au singulier on penserait au membre viril (le mot a ce sens en Rouchi) ; avec le pluriel il s'agit plutôt de la valeur métaphorique de tripes. (REY-CH)