B.− Donner plus d'extension de façon à former un ensemble considéré comme satisfaisant ou approchant la perfection du rond, du cercle.
1. [L'obj. désigne des biens, plus rarement leur propriétaire] Arrondir son champ, sa fortune, etc., ou même absol. arrondir (= s'arrondir; cf. II B) :
6. Plus dangereuse, s'il se peut, est l'attraction de la terre. Grande ou petite, elle a cela d'étrange, et qui attire, qu'elle est toujours incomplète ; elle demande toujours qu'on l'arrondisse. Il y manque très-peu, ce quartier seulement, ou moins encore, ce coin... Voilà la tentation : s'arrondir, acheter, emprunter. Michelet, Le Peuple, 1846, p. 59.
− Loc. fam. Arrondir sa pelote (cf. Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1847, p. 201). (tlfi:arrondir)
- pelote (arrondir sa -) loc. verb. non conv. ARGENT "fig. : accumuler de petits profits" - GLLF, GR[85], cit. Balzac ; absent TLF.
- 1802 - «POIRE. Ta fortune n'est pas encore faite, et je t'avoue... PARCHEMIN. Laissez faire, papa, j'ai le tact ; quand on sait rogner le papier, laisser les deux tiers de marge, et faire de la grosse, on arrondit bientôt sa plotte.» G. Duval, Parchemin, 28 (Barba) - P.E. (bhvf:arrondir)