*manchette n.f. arg. ÉROT. "pour désigner l'homosexualité masculine" chevalier de la manchette : DHR, 1726 ; GLLF, v. 1770, Rousseau ; FEW (6/I, 209b), 1867 ; TLF, cit. dict. 19e ; parti de la manchette : FEW, mil. 18e ; donner dans la manchette : BEI, 1789 ; marquis de la manchette : DArg., 1845, Besch.
- 1732 - «FANCHON Ah ! je vois à présent ce que c'est : la manchette n'est pas un chien, n'est-ce pas ? Tu es assez joli pour cela ; mais, ma conscience, il y a trop de ces bardaches, ils nous ruinent.» A.-C. de Caylus (?), Le Bordel, 38-39 (Pauvert et Terrain vague) - P.R.
- manchette (être de la -) loc. verb. arg. ÉROT. "être homosexuel" - ø t. lex. réf. ; absent TLFchevalier de la manchette : DHR, 1726 ; GLLF, v. 1770, Rousseau ; FEW (6/I, 209b), 1867 ; TLF, cit. dict. 19e ; parti de la manchette : FEW, mil. 18e ; donner dans la manchette : BEI, 1789 ; marquis de la manchette : DArg., 1845, Besch.
- 1738 - «ARGÉNIE [...] mille gens m'ont dit qu'il n'aimait pas le con. / Au contraire, on m'a dit qu'il est de la manchette, / Et que, faisant semblant de le mettre en levrette, / Le drôle, en vous parlant toujours de grand chemin, / Comme s'il se trompait, enfilait le voisin : / Par inclination, c'est un branleur de pique.» Grandval père, La Comtesse d'Olonne, 104 (Pauvert et Terrain vague) - P.R. (bhvf:manchette) /