1690 adj. bransleur (Fur. : Bransleur [...] Qui bransle. Il n'est gueres en usage qu'en un sens odieux & obsene) (tlfi:branleur)
- branleur n.m. non conv. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
- 1785 - «On chargea Hercule du même emploi chez les garçons, qui toujours bien plus adroits dans cet art-là /de masturber/ que les filles, parce qu'il ne s'agit que de faire aux autres ce qu'ils se font à eux-mêmes, n'eurent besoin que d'une semaine pour devenir les plus délicieux branleurs qu'il fût possible de rencontrer.» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 138-9 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
- 1874 - Delvau, Dict. érotique mod. (Nouv. éd.) - R.R.
- 1970 - J. Marks, Harrap's French-English dictionary of slang and colloquialisms - R.R. (bhvf:branleur)
- branleuse n.f. non conv. ÉROT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
- 1785 - «On décida que celui qui remplirait cette fonction s'assiérait tranquillement au milieu du sérail, dans un fauteuil, et que chaque petite fille, conduite et guidée par la Duclos, la meilleure branleuse que le château renfermât, viendrait s'essayer sur lui [...]» Sade, Les 120 journées de Sodome, part. 1, t. 1, 138 ; cf. 153, 245 ; t. 2, 124 (Coll. 10/18, 1975) - R.R.
- 1864 - «Femme qui n'est pas assez belle ou qui n'est pas assez jeune pour être baisée, ou qui redoute de l'être à cause des enfants, et qui fait son métier de branler les hommes. C'est la tractatrix de Martial.» Delvau, Dict. érotique mod. - R.R. (bhvf:branleuse)