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Définition
jean-fesse < Jeanfesse > #1609
#nom
Terme de mépris général : avare, poltron ; malhonnête homme, bon à fouetter
- 1783?. Caquire, parodie de Zaïre
Cucumane un instant le flaire et le caresse, / L'instant d'après le boude ou le traite de jean-fesse ⊕
- 1832. Le négrier - Aventures de mer
il a hissé pavillon anglais ; il faut lui répondre : frappez-moi à la drisse du pic le pavillon rouge […] Pour apprendre à ceux qui m'ont pris pour un Jeanfesse que je n'amène jamais ⊕
Dates
jean-fesse existe depuis 1609
; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● La Petite bourgeoise, dans Sigogne, Oeuvres satyriques, 1609 (Enckell, bhvf)
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graph (comparer : Ngram)
1609
1866
1897
1783
1832
1901
1911
Sources de Bob
Étymologie
- De Jean, et fesse, atténuation de Jean-foutre. (GR2)
Compléments
- jean-fesse n.m. non conv. INJURE "surnom injurieux, imbécile" - FEW (5, 46b), GLLF, GR[85] (n.f.), DFNC, 1723 ; TLF (jean-feses ; cit.), DArg., 1831, Kock. • Jean-fesse parent de Jean-cu - ø t. lex. réf. ; absent TLF. Jean-cul parent de Jean-fesse : DDL 19, 1640, Oudin ; s.v. jean cul
- 1609 - «Luy baille plus de soubriquetz / Qu'on ne feroit à un laquetz, / Ou un meneur de chiens en lesse. / Tantost l'appellera Jean-fesse, / Et prochain parent Jean-cu [...]» La Petite bourgeoise, in Sigogne, Oeuvres satyriques, 258 (Bibl. des curieux) var. de l'éd. de 1610 : "Et proche parent de Jean-cu" - P.E. (bhvf:jean-fesse)