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(1901) #nom fém.Violence subie ou causée ; □ se faire battre (perdre, défaite), éprouver des pertes, être battu, être frappé, subir (mourir) ; □ causer des dégâts, des pertes
1919 Ne nous plaignons pas d'avoir « pris une piquette », si cela était nécessaire pour assurer l'unité du commandement source : 1919. Au Mont Kemmel - La colline héroïque
1936 Nous y apprenons que le 156 a pris une piquette sévère, coupée et tournée. Il y a un tas de blessés à Karasouli. Les Irlandais ont trinqué aussi. source : 1936. Hajde Prilep. Journal d'un poilu d'Orient
1936 Ça va nous faire un drôle d'effet d'être ralliés avec ces cocos-là, à qui nous avons flanqué de si belles piquettes quand ils nous empilaient par trop… source : 1936. Hajde Prilep. Journal d'un poilu d'Orient
1911 Ma pauvre maternelle qui pourrait bien en cracher son embouchure, une fois qu'on m'aurait interrompu… À cause de quoi qu'elle prendrait la piquette, sézigue ? source : 1911. Le journal à Nénesse
1914 On saisit d'abondance qu'il ne s'agit ni de piquette de pommes, ni de purgation, quand on dit : nous avons passé la piquette, ou la purge, aux Pruscos. source : 1914. L'argot des poilus [Journal de Roanne, 13/12/1914]
1914 piquette est un adorable euphémisme pour parler de notre balle D source : 1914. L'argot des poilus [Journal de Roanne, 13/12/1914]
<6 citation(s)>
piquette existe depuis 1901 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● Bruant, 1901 (Déchelette 1918)
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