Dégueulade, subst. fém. Action de vomir ; p. méton., matières vomies. Une dégueulade de Julio sur le tapis de la salle à manger (Flaub., Corresp., 1878, p. 164). Au fig. Dispute. Synon. pop. engueulade (cf. Éd. 1967). Attesté par Nouv. Lar. ill.-Lar. 20e et Quillet 1965.− 1re attest. 1878 (Moch), X-Lex. ; du rad. de dégueuler, suff. -ade*. − Fréq. abs. littér. : 2. (tlfi:dégueulade)
- dégueulade n.f. non conv. SANTÉ "action de vomir" - TLF, 1878 ; FEW (4, 312a), 1920, Bauche.
- 1706 - «Hébèse, Abarys et Foedus, / Suivis de Sarron et Rhétus, / Furent conduits dans la nacelle / De Caron, dont aucun n'appelle, / Et rendirent, avant mourir, / Le vin qui sut les étourdir. / Ce n'étoit que des dégueulades, / Des coups fourrés, des enfilades, / Des bras rompus, des haricots, / Autrement des brisements d'os [...]» Moreau de Brasei, in Scarron, Le Virgile travesti, 328 (Garnier) - P.E. (bhvf:dégueulade)