BIBICHE, subst. fém.
Fam. Terme d'affection adressé par un homme à une femme :
Écoutez voire, mon capitaine : j'arrivais à Montparnasse avec ma vieille, mon gosse et Bibiche... Bibiche, c'est ma femme qu'j'appelle Bibiche... Benjamin, Gaspard, 1915, p. 129.
PRONONC. : [bibiʃ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1840 terme d'affection qu'un homme adresse à une femme (Anicet-Bourgeois et Brisebarre, 86 moins un, V dans Mél. M. Cohen, 1970, p. 213) ; 1842 (Reybaud, Jérôme Paturot, p. 354). Dér. de biche*, terme d'affection avec répétition enfantine de la 1re syllabe.
BBG. − Quem. 2es. t. 3 1972, p. 22. − Wexler (P. J.). Pour l'ét. du vocab. des vaudevilles. In : [Mél. Cohen (M.)]. The Hague-Paris, 1970, p. 213. (tlfi:bibiche)
- bibiche n.f. non conv. T. AFFECTION - GLLF, 1843, Reybaud ; Mat. I, v. 1845, Reybaud.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1840 - «Quel petit bijou d'épouse !... mais j'entrevois dans le lointain un avenir d'homme de couleur. Oh ! patience, ma Bibiche.» Anicet-Bourgeois et Brisebarre, Quatre-vingt-six moins un !, v, in Répertoire dram., IV (Henriot-Beck) - T.W.
- 1844 - «Je vais chercher ma bibiche. Bibiche ? votre petite chienne ? - Non, Monsieur, c'est une fille.» Dumersan et de Leuven, Les Bédouines de Paris, x - P.W. (bhvf:bibiche)