gone (depuis 1841) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Synonyme de gone : enfant

gone & gône `(1841)` `#nom`

Gamin, enfant ; emploi en appellatif possible (Lyonnais)

synonyme	enfant
index	Gone
datation	1841 \|\| ●● Augier, Le canut, dans Français peints par eux-mêmes, Provinces, 1841 (Enckell, DHPFNC) ●● Véritable et authentique complainte de Dumolard, par un gone de Lyon, 1862 (Roland de L.) ●● enfant des rues, Daudet, 1868 (TLFi)
fréquence	004
registre ancien	5
registre actuel	5
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historique	dernière modification le 2022-11-07 04:40 (+26) r2 (diff)

Citations

1999 –Mais gone, pour être motard, il faut tes deux bacs ! C'est pas possible ! source : 1999. Deux frères - flic et truand, deuxième partie (Bruno) (le flic)

<1 citation(s)>

Chronologie et sources

gone existe depuis 1841 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Augier, Le canut, dans Français peints par eux-mêmes, Provinces, 1841 (Enckell, DHPFNC) ●● Véritable et authentique complainte de Dumolard, par un gone de Lyon, 1862 (Roland de L.) ●● enfant des rues, Daudet, 1868 (TLFi)

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Chronologie

Sources

Discussion ^(compléter)

Bonjour. On trouve "Un gone de Lyon" comme auteur de La complainte de Mollard (1862). Le 25 mai 2022, Roland de L.

Compléments

GONE, subst. masc.
Région. (Lyon), pop. Jeune enfant. Synon. gosse (fam.). Ils procréaient à queue-veux-tu les rejetons les épigones (...) les fils les filles et les mioches (...) L'averse des avortons La multiplicité des gones La prolixité sans borne des chiards (Queneau, Si tu t'imagines, 1952, p. 310).
Prononc. : [go:n] (d'apr. Lar. Lang. fr.). Ds Queneau (supra) gone rime avec épigone, qui est lui-même incertain quant à la qualité de la voyelle de syll. finale : gén. [ɔ] ; timbre [o] ds Barbeau-Rodhe 1930 et Sauvageot (cité ds Buben 1935, § 27), dans les 2 cas à titre de variante. Étymol. et Hist. A. Ca 1150 « vêtement long (de moine) (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5382) en a. et m. fr. repris au xixes. 1886 (Moréas, Cantil., p. 226 : En gone de velours violet), ,,anc.`` ds Guérin. B. 1868 « enfant des rues » (A. Daudet, Pt Chose, p. 28 : les enfants de la rue, les gones comme on dit). A empr. au b. lat. gunna « vêtement de peau ». B mot des dial. francoprovençaux en partic. lyonnais (Du Puitsp.), dér. régr. de goner « vêtir sans goût », goné « mal habillé; dont les vêtements sont sales et en désordre », mots surtout représentés en francoprovençal (FEW t. 4, p. 326b), dér. de A, dés. -er, -é. Bbg. Pauli 1921, pp. 17-18. (tlfi:gone)

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