coup de casque & coup du casque (1887)
Moment où le camelot (ou le chanteur public), après son boniment, invite les badauds à payer, à acheter
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(1887)
Moment où le camelot (ou le chanteur public), après son boniment, invite les badauds à payer, à acheter
1935
Ma meilleure place a été celle de baron. Ne crois pas qu'il faille avoir des parchemins pour devenir baron. J'étais au service d'un camelot, marchand de bijoux à la poignée. Quand il commençait le boniment, je me mettais devant lui afin d'agglomérer les badauds enhardis par mon exemple. Puis je me retirais en douce, pour réapparaître, brandissant un billet de cent sous, au moment délicat qu'on appelle le coup de casque. Je gagnais seize francs à baronner, et j'aimais cette profession libérale, à laquelle il m'a fallu renoncer quand mon patron est parti ébaubir la province. source : 1935. Viande à brûler
1935
Hélas quand arrivait le coup du casque, quand le chef de groupe tendait au public la chanson : « Deux francs, messieurs, dames ! », peu de mains se levaient… « Il y a quelques années, me confia un chanteur, dans les trois grandes foires agricoles du Centre, à Nevers, à Montluçon et a Moulins, nous vendions plus de trois mille chansons. Aujourd'hui, à Nevers, nous avons vendu cent quatre-vingts papiers seulement. Et puis, la belle chanson, on n'en veut plus. » source : 1935. Maquignons, chanteurs, camelots et… naïfs
<2 citation(s)>
coup de casque existe depuis 1887
; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● camelots, 1887 (DHAF)
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1887
1925
1935
1935