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billard à cheminée (depuis 1866) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

billard à cheminée (1866) #nom masc.

Jeu de hasard, avec billes qui descendent se loger dans des compartiments numérotés, dont la somme doit indiquer le numéro du billet gagnant

synonyme jeu
usage jeu et triche
index Billard, Cheminee
datation 1866 || ●● Les jeux dits : rouge et blanc, – boule orientale, – parfaite égalité, – billard à cheminée, – des trois cartes, – des deux quilles, Journal de Granville, 03/02/1866 (Roland de L.) ●● Celui dont nous avons à parler est le billard à cheminée. Quel en est l'inventeur ? C'est ce que nous ignorons. Nous le voyons apparaitre pour la première fois (à notre connaissance du moins) le 30 juin, à la fête de Neuilly. Nous allons le décrire de notre mieux. Le billard à cheminée se compose : 1° de la cheminée, espèce de gobelet en bois arrondi et étranglé du bas, en forme de vase, et percé au fond ; 2° d'une petite table d'environ 30 centimètres de long sur 20 de large, entourée d'un bordure de 3 à 4 centimètres de hauteur. D'un bout elle a deux petits pieds, de l'autre elle n'en a pas, ce qui lui donne la forme du plan incliné. À l'extrémité élevée, c'est-à-dire au bout où sont les pieds, est plantée la cheminée ; à l'extrémité opposée se trouvaient six petites cases formées par des lames de métal et portant les numéros ci-après, dans cet ordre 3, 5, 1, 6, 2, 4. Ceci compris, voilà comment se joue la partie : on donne au joueur tel nombre de cartons qu'il désire, au prix de 10 centimes ; mais il a le droit de les payer 20, 30, 40, 50 ; seulement il gagne en proportion, ou plutôt il perd. Chaque carton porte deux numéros composés de chacun deux chiffres. On donne ensuite au joueur huit billes qu'il doit verser dans la cheminée ; elles passent par le trou pratiqué au fond, tombent sur la table, roulent sur le plan incliné et vont se loger au hasard, une par-ci, quatre par-là, deux ailleurs, etc., etc., dans les cases numérotées placées au bas de la table. On multiplie alors le numéro de chaque case par le nombre de billes qu'elles a reçues, et le chiffre trouvé fait gagner le joueur qui a ce chiffre sur un de ses cartons, Gazette des Tribunaux, 5 août 1872 (gb)
fréquence 001
registre ancien 6
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historique dernière modification le 2024-10-22 09:38 (+2086) (diff)

Citations
  • 1900 La Table basse, ou Billard à cheminée, se compose de deux parties. La première (la table ou billard), que l'on nomme la « cagnotte » est une sorte de boîte plate en bois, divisée longitudinalement en six compartiments. Chacun de ces compartiments porte, à sa base, un des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6. Huit billes sont placées et remuées dans un réservoir, placé à la partie supérieure. Le teneur renverse l'appareil, et les billes coulent au hasard dans les compartiments, indiquant chacune un des chiffres marqués à la partie supérieure. Plusieurs billes peuvent se caser dans le même compartiment. La seconde partie du jeu consiste en vingt cartons distribués aux joueurs. Sur chacun d'eux figurent deux nombres, de 8 à 48, et sous chaque nombre est indiqué l'objet gagné par la joueur, ainsi que la valeur de cet objet, si le numéro sort. source : 1900. Mémoires de Rossignol

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Chronologie et sources

billard à cheminée existe depuis 1866 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Les jeux dits : rouge et blanc, – boule orientale, – parfaite égalité, – billard à cheminée, – des trois cartes, – des deux quilles, Journal de Granville, 03/02/1866 (Roland de L.) ●● Celui dont nous avons à parler est le billard à cheminée. Quel en est l'inventeur ? C'est ce que nous ignorons. Nous le voyons apparaitre pour la première fois (à notre connaissance du moins) le 30 juin, à la fête de Neuilly. Nous allons le décrire de notre mieux. Le billard à cheminée se compose : 1° de la cheminée, espèce de gobelet en bois arrondi et étranglé du bas, en forme de vase, et percé au fond ; 2° d'une petite table d'environ 30 centimètres de long sur 20 de large, entourée d'un bordure de 3 à 4 centimètres de hauteur. D'un bout elle a deux petits pieds, de l'autre elle n'en a pas, ce qui lui donne la forme du plan incliné. À l'extrémité élevée, c'est-à-dire au bout où sont les pieds, est plantée la cheminée ; à l'extrémité opposée se trouvaient six petites cases formées par des lames de métal et portant les numéros ci-après, dans cet ordre 3, 5, 1, 6, 2, 4. Ceci compris, voilà comment se joue la partie : on donne au joueur tel nombre de cartons qu'il désire, au prix de 10 centimes ; mais il a le droit de les payer 20, 30, 40, 50 ; seulement il gagne en proportion, ou plutôt il perd. Chaque carton porte deux numéros composés de chacun deux chiffres. On donne ensuite au joueur huit billes qu'il doit verser dans la cheminée ; elles passent par le trou pratiqué au fond, tombent sur la table, roulent sur le plan incliné et vont se loger au hasard, une par-ci, quatre par-là, deux ailleurs, etc., etc., dans les cases numérotées placées au bas de la table. On multiplie alors le numéro de chaque case par le nombre de billes qu'elles a reçues, et le chiffre trouvé fait gagner le joueur qui a ce chiffre sur un de ses cartons, Gazette des Tribunaux, 5 août 1872 (gb)

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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1866 1900

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