B.− P. anal.
1. Vx [P. réf. aux pinces du crabe] Personne méprisable par son extrême rapacité. Quel cancre ! fit Rodolphe en se sauvant. Ah çà ! fit-il, il manque encore trente et un sous (Murger, Scènes de la vie de bohème, 1851, p. 100).
b) 1668 « homme misérable » (La Fontaine, Fables, I, 5 ds Littré) ; 3. 1740 (Ac. : Cancre, est aussi un terme injurieux, qui se dit d'Un homme méprisable par son avarice). (tlfi:cancre)
- cancre n.m. ARGENT "miséreux" - FEW (2/I, 176a), GLLF, TLF, 1668, La Fontaine ; L, DG, BW5, La Fontaine ; PR[72], ND2, 17e.
- 1651 - «Ces afamez, ces pauvres cancres, / Y mangèrent comme des chancres.»J. Loret, La Muse historique, 12 nov., vol. 1, 175 (Jannet, 1857) - J.S.
- cancre adj. CARACT. "avare" - GLLF, cit. Stendhal ; absent TLF.n.m. : FEW (2, 176a), TLF, GR[85], 1740, Acad. ; Mat., 1828, Laveaux ; GLLF, ø d
- 1797 - «Mon Rival, très-cancre, observa que c'était une dépense dont il falait me charger, ét qui me conblerait [sic].» Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, t. 6, part. 12, 3553 (Chez Marion-R) - R.R. (bhvf:cancre)