B. − MUS., péj. Vocalise ou roulade de mauvais goût, évoquant le bruit de l'eau qui tombe d'une gargouille. J'ai gardé un tendre souvenir des Tyroliennes, particulièrement d'une musicienne (...) qui me chantait toujours les gargouillades de son pays pendant mon dîner (Mérimée, Lettres Mme de La Rochejacquelein, 1862, p. 324) : ... Rabastens se « donne le plaisir », dit-il, de m'entendre et me prie de déchiffrer des choses fortement embêtantes, romances néfastes, ou airs à gargouillades dont les vocalises démodées lui paraissent le dernier mot de l'art. Colette, Cl. école, 1900, p. 76. 1834 chant, Boiste (tlfi:gargouillade)