braco (de braconnier), subst. masc. Brusquement un coup de feu. Un deuxième, un troisième. Puis des cris, des aboiements. Ça vient du côté de Chambord. Encore des bracos (Ch.-A. Klein, La Terre dans les veines, Paris, Fayard, 1978, p. 55). (tlfi:braco)
- braco n.m. abrév. de braconnierarg. ARG. - TLF, cit. Genevoix, 1925 ; Rs, 20e et cit. 1967 ; Lex.[75], GR[92], ø d.
- av. 1899 - In Dict. permanent du fr. en liberté, vol. 1, t. 4, fasc. 30, 324 (1981) - K.G.
- 1901 - Bruant, L'Arg. au XXe siècle , (s.v. braconnier) - K.G.
- Compl.FEW (15/I, 238a) (Bazin)
- 1907 - «Race de fainéants, les bûcherons, monsieur le comte, de bracos, de propres à rien [...]» Bazin, Le Blé qui lève, 3 (Calmann-Lévy) - K.G.
- 1965 - «L'opération peut se répéter plusieurs fois si les bracos se sentent en sécurité.» Giraud, Le Royaume d'argot, 268 (Denoël) - K.G. (bhvf:braco)