b) [1820 subst. « original, homme bizarre » d'apr. Esn.] 1835 (Balzac, Le Père Goriot, p. 24 ds G. Mayer, La Qualification affective ds les romans d'H. Balzac, Paris, Droz, 1940, p. 74). (tlfi:chinois)
- chinois n.m. >non conv. CARACT. "individu bizarre dont on se méfie" - FEW (20, 101b), 1834 ; PR[77], 1845 ; L, DG, R, ø d. Add.DDL : Compl.E, GLLF, TLF, Lex.[75] (1820)
- 1820 - «MALASSIS. Ah ! c'est vrai, laissez-moi faire, si le commissaire passe, v'là son étalage qui dépasse, il lui a encore défendu, je ne vous dis que ça. JAVOTTE. Y pense à tout, ce chinois -là.» Brazier et Dumersan, Le Coin de rue, 16 (Barba) - P.E.
- chinois n.m. non conv. CARACT. "individu bizarre dont on se méfie" - E, GLLF, TLF, Lex.[79], DDL 18, GR[85], 1820 ; FEW (20, 101b), 1834 ; L, DG, ø d.
- 1799 - «MAGDELEINE. Moi, qui demeure ici depuis long-tems, je ne l'ai pas encore entrevu z'une fois. Mad. ANGOT. Qu'ès que c'est donc que ce Chinois-là ? BALIVAR. Je ne le connais pas ; mais c'est un galant homme.» [Aude et Hapdé], Cadet Roussel misantrope et Manon repentante, 38 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
- 1800 - «Mad. ANGOT. C'est du vrai qu'il parlait de vendre ! moi ! jour de Dieu ! me vendre ! et qui est l'hardi Chinois qui me livrera ?» Aude, Madame Angot au sérail de Constantinople, 11 (Théâtre de l'Ambigu) - P.E.
- 1803 - «NICOLAS. Je le sais ben. Faut-il pas être enragée, une femme qui a du bien, des présens du grand turc, parce qu'elle rencontre ce chinois qu'a de grands trésors, qui l'y fait la cour, les yeux doux et qu'est assez cocasse à la vérité, pour le visage et pour l'esprit, aller l'épouser tout de suite comme une jeunesse de vingt-un ans [...]» Aude et Lion, Madame Angot au Malabar, 6 (Fages) - P.E.
- 1804 - «CENTIME. Un chinois comme ça oser me disputer la main de Javotte [...] Un galopin qui ne possède que son violon.» Martainville, Une Demi-heure de cabaret, 11 (Barba) - P.E. (bhvf:chinois)