parapluie de l'escouade (depuis 1862) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1868 Lorsqu'un conscrit arrive au corps, quelques malins le prient d'aller chez le caporal de telle compagnie pour demander le parapluie de l'escouade. Là, on lui dit que le parapluie en question est chez un collègue de la première du second. Enfin, de compagnie en compagnie il arrive chez les ouvriers tailleurs du régiment dont il a l'honneur de faire partie et on lui explique que le fameux parapluie tant cherché n'est autre chose que la petite tente-abri. source : 1868. Le soldat peint par son langage
• 1877 Quant au mot bleu, il demande une petite dissertation. Ce terme injurieux s'applique au misérable conscrit qui vient d'arriver au régiment, encore vêtu de sa blouse bleue de paysan, comme le papillon qui n'est pas sorti de sa chrysalide, comme l'oiseau ou l'écolier qui a encore son béjaune ; un pauvre diable qui ne connaît pas les trucs des vieux et qui est destiné à se faire constamment montrer le coup par les fricoteurs. C'est le bleu qu'on envoie chercher de l'huile de coude pour deux sous chez le sergent et le parapluie de l'escouade chez le capitaine, quand il pleut. C'est encore le bleu sur lequel on se décharge de la corvée de quartier en dehors de son tour. source : 1877. Chronique parisienne

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