platée (depuis 1798) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

platée

#1798 #nom fém.

Portion de repas, ration, ce qui est dans l'assiette

relations

index	Platee
datation	1798 \|\| ●● contenu d'un plat abondamment servi, AF 1798 ; grande quantité de choses ou de gens, Delvau, 1867 (TLFi)
fréquence	002
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historique	dernière modification le 2023-02-01 15:58 (+1507) N (diff)

Citations

1851 L'obscurité profonde qui enveloppait nos logements ne contribuait pas non peu non plus à augmenter notre confusion, et nous empêchait d'organiser nos platées source : 1851. Un corsaire au bagne - Mes pontons
1916 Pour ce qui est de ta platée, il est vrai qu'elle ne fait pas belle figure. source : 1916. Journal d'un simple soldat. Guerre-captivité 1914-1915

<2 citation(s)>

Chronologie et sources

platée existe depuis 1798 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● contenu d'un plat abondamment servi, AF 1798 ; grande quantité de choses ou de gens, Delvau, 1867 (TLFi)

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Chronologie | Ngram

Sources

1851. Un corsaire au bagne - Mes pontons (fréquence | citations | datation | registres | similarité)
1916. Journal d'un simple soldat. Guerre-captivité 1914-1915 (fréquence | citations | datation | registres | similarité)

Discussion ^(compléter)

Bonjour. On trouve cette locution chez Arnaud (Les aventures d'un renégat, 1836). Le 8 octobre 2022, Roland de L.

Compléments

PLATÉE, subst. fém.
Contenu d'un plat, d'une assiette servi(e) abondamment ; en partic., abondante ration d'une nourriture généralement simple. Synon. pop. plâtrée. Une platée de choucroute, de haricots, de pâtes, de soupe ; une robuste, une bonne platée. Non, voyez-vous, quand on s'est fourré une platée de choux et de saucisses (...) ce que c'est bon de tirer son fauteuil au coin du feu (A. Daudet, Sapho, 1884, p. 188). On voit (...) sur leur table de ménage moins de gigots de mouton et de filets de boeuf que de grosses soupes où la cuiller tient debout et de platées de pommes de terre (Coppée, Bonne souffr., 1898, p. 42). Il faut voir le maire (...) bâfrant, debout, afin d'apaiser ce qu'il appelle la première faim, une platée de rillettes bien grasses qu'il étale sur des tranches de pain frais, puisant à même la terrine (Martin du G., Vieille Fr., 1933, p. 1074).
P. métaph. Viens donc m'embrasser, nom d'un pétard ! Nous fumerons quelques pipes ensemble et je t'offrirai une forte platée de mon roman (Flaub., Corresp., 1868, p. 143).
Prononc. et Orth. : [plate]. Homon. et homogr. platée1. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1798 « contenu d'un plat abondamment servi » (Ac.) ; 2. 1867 « grande quantité de choses ou de gens » (Delvau, p. 380). Dér. de plat2* ; suff. -é*, -ée*. Fréq. abs. littér. : 14. (tlfi:platée)

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