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Citations relevées dans “Un corsaire au bagne - Mes pontons” (1851)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Un corsaire au bagne - Mes pontons, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Les détenus avaient baptisé cet endroit, avec cette ironique gaieté qui ne fait jamais défaut aux Français dans le malheur, du nom pompeux de parc – (parc)
  • de façon que certains jours nous nous trouvions posséder parfois une ration et demie : cette bonne aubaine arrivait ordinairement une fois par mois à chaque plat de six prisonniers et se nommait rabiot – (rabiot)
  • Au milieu de la batterie circulaient des marchands, nommés par les prisonniers des bazardeurs, qui ne cessaient de crier d'une voix monotone et nasillarde : 'Qui fait vendre ?.. Qui donne à vendre ?.. Qui veut acheter ?..' – (bazardeur)
  • un autre industriel, ambulant aussi, le marchand de ratatouille (c'était le mot) et échangeait contre un peu de son ignoble nourriture le produit de ses vêtements – (ratatouille)
  • Quant à la chose que vous ne me remettez pas, c'est possible – (remettre)
  • Est-ce qu'en terme de marine, rafaler ou affaler ne signifie pas descendre quelque chose, se trouver sous le vent ?… Eh bien ! un rafalé est un garçon qui est en bas, qui est sous le vent de la bouée… – (raffalé)
  • Le rafalé donc, pour en revenir à la conversation, est d'abord un joueur comme les cartes… – (raffalé)
  • Chiquet, de l'or ! allons donc ! Il est rafalé comme quatre – (comme quatre)
  • Allons trouver le capitaine […] et nous coulerons cette affaire – (couler une affaire)
  • pendant trois jours nous en serons quittes pour nous serrer un peu – (se serrer)
  • tu es jeune encore, toi, s'écria le Breton en riant aux éclats, quoi ! tu ne comprends pas la frime ? – (frime)
  • Alors nous sommes repincés – (repincé)
  • Ce fut dans ces circonstances qu'un prisonnier qui m'avait entendu hacher un peu d'anglais et qui savait que j'avais séjourné dans l'Inde, songea que je pourrais peut-être bien remplir l'emploi de traducteur – (hacher)
  • c'est un bon et franc compagnon qui est incapable d'une tricherie. Il doit y avoir une frime là-dessous – (frime)
  • Si plus tard, une fois nos amis hors de danger, il nous plaît de jouer une niche aux Anglais, nous jouerons avec eux à cache-cache – (niche)
  • L'obscurité profonde qui enveloppait nos logements ne contribuait pas non peu non plus à augmenter notre confusion, et nous empêchait d'organiser nos platées – (platée)
  • lorsque l'idée me vint que peut-être parmi nos forts-à-bras et nos lutteurs se trouverait un vengeur de cette insulte – (fort-à-bras)
  • Faut soutenir l'honneur de la paroisse, camarade, et ficher une danse à l'Africain – (danse)
  • ce sont mes pays qui prétendent que l'honneur de la Bretagne est compromis si on laisse partir ce négrillon et qui veulent que je lutte avec lui – (8108)
  • Je ne prétends pas que vous ne soyez pas franc du collier… – (franc du collier)
  • il daigna expliquer assez poliment au Breton que les champions étaient toujours assistés de deux témoins ou parrains chargés de veiller aux intérêts des deux adversaires – (parrain)
  • Que de simagrées pour se flanquer une poussée ! – (poussée)
  • il faut, entendez-vous, coûte que coûte, que vous flanquiez une pile au moricaud – (pile)
  • A peine le capitaine Edwards fut-il parti que la roulette, le passe-dix et le biribi un moment détournés apparurent à nouveau à l'horizon – (passe-dix)
  • À peine le capitaine Edwards fut-il parti que la roulette, le passe-dix et le biribi un moment détournés apparurent à nouveau à l'horizon – (biribi)
  • si j'allais retourner le monarque ? – (monarque)
  • À défaut de prunes de plomb, la cravate de chanvre n'est pas à dédaigner – (prune)
  • A défaut de prunes de plomb, la cravate de chanvre n'est pas à dédaigner – (cravate de chanvre)
  • Quelle est votre existence à bord de la Vengeance ? Celle d'un mendiant et d'un carottier, qui vit aux dépens d'autrui – (carottier)
  • lorsque mes occupations me laissent quelques loisirs, je les emploie à gribouiller des batailles – (gribouiller)
  • je suis persuadé que si je ne vous avais pas sauvé du bain glacé vous auriez été flambé ! – (flambé)
  • et sans vous […] nous étions escofiés. Merci monsieur ! Entre vous et moi à présent, c'est à la vie à la mort ! – (être escoffié)

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