Au fig., vieilli, fam. Bévue. Synon. boulette :
4. Cela m'a rappelé trois ou quatre brioches semblables que j'ai faites, une fois entre autres en m'extasiant sur la ressemblance d'un enfant avec son père lequel ne s'est pas trouvé être le mari de la dame mais l'amant. Mérimée, Lettres aux Grasset, 1870, p. 60. 2. a) 1825 fig. et fam. en mus. (Brillat-Savarin, Phys. goût, § 146n dans Quem.) ; d'où 1826 « bévue » (Delécluze, Journal, 111, 14 janv., ibid.) (tlfi:brioche)
- brioche n.f. non conv. CARACT. "gaffe" - Lex.[75], v. 1800 (?) ; Mat.I, ND4, 1825, Delécluze ; TLF, 1826, Delécluze [sic] ; GLLF, déb. 19e ; L, DG, R, ø d.
- 1821 - «La Mère PICHARD. [...] Epouser un pâtissier ! Oh ! que nenni.... je te laisserons pas faire c'te brioche -là.» Rougemont, Carmouche, Ferdinand, Le Fort de la Halle, 3 (Quoy) - P.E.
- 1821 - «AHQUELLARD. De quoi te mêles-tu ? PARESSE à part. J'ai fait une brioche à force de vertu.» Théaulon, Dartois, Ferdinand, Le Gueux, 34 (Barba) - P.E.
- 1823 - «Passe pour ça, dit le lecteur bienveillant qui aperçoit une brioche littéraire ou politique dans les premières lignes de la première colonne du premier numéro venu d'une certaine feuille quotidienne ; il poursuit, et bientôt en rencontre cinquante autres.» L. Montigny, Fragmens d'un miroir brisé, 207 (Ponthieu) - P.E.
- brioche n.f. arg. ARG. MUS. "couac" - Mat., 1825, Brillat-Savarin"bévue" : Lex.[79], 1800 (?) ; DDL 19, 1821 [repris in GR] ; FEW (15/I, 269b), TLF, 1826 ; GLLF, déb. 19e ; L, DG, ø d
- 1810 - «Une jolie personne [...] a débuté par faire, dans l'Offertorio de Jomelli, ce qu'on appelle vulgairement une Brioche. Nul talent n'est à l'abri de ces accidents inopinés qui ne font aucun tort à la réputation de celui à qui ce malheur arrive. Les voix et les instrumens à vent y sont fréquemment sujets. Un peu de salive arrêtée dans la glotte, suffit pour les produire [...]» Les Tablettes de Polymnie, avr., 13 - P.E. (bhvf:brioche)