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grinchir aux deux lourdes (depuis 1836) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations
  • 1847 VOL AU DEUX LOURDES. Le vol aux deux lourdes s'opère au moyen d'une double porte ou d'une issue secrète ignorée de celui qui en est la victime. Le voleur, presque toujours étranger, a un compère qui remplit le rôle de domestique et va chez un changeur pour le prier de venir voir son maître qui voudrait changer beaucoup d'or. Le changeur envoie un commis auquel on montre une grande quantité de guinées, de piastres quadruples ou de ducats qu'on désire changer contre des pièces de vingt francs. Le commis, après avoir fait le compte, sort et revient bientôt avec la somme nécessaire à l'échange ; le filou le reçoit dans sa chambre, dans un brillant négligé ; le changeur compte ses pièces de vingt francs. Le compte fait, le filou laisse la somme sur la table et prie le changeur de passer dans son cabinet pour prendre l'or qu'il doit recevoir ; mais pendant le trajet, le domestique arrive et disparaît avec l'or du changeur ; l'étranger a oublié la clef de son secrétaire ; il va la chercher ; mais au lieu de revenir, il file promptement retrouver son confrère. source : 1847. (Les moyens de se mettre en garde contre les filous), dans [Nain] Dictionnaire d'argot, ou la langue des voleurs dévoilée

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Chronologie et sources

grinchir aux deux lourdes existe depuis 1836 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Vidocq, 1836 (gb)

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Chronologie

1836 1866 1847 1836 1859

Sources
Compléments