main blanche & □ rafler les mains blanches
Fainéant qui, ne travaillant pas, a les mains blanches, et se rend suspect
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Fainéant qui, ne travaillant pas, a les mains blanches, et se rend suspect
1861
Connais-tu le signalement ? demanda l'un des deux agents à son collègue. –Oui ; mais, si tu m'en crois, nous profiterons de la circonstance pour rafler les mains blanches… –C'est entendu. Rafler les mains blanches, en style de sûreté publique, signifiait examiner les coucheurs à la corde en général, et les juger par les mains en particulier ; on distinguait de la sorte les travailleurs des fainéants ; les travailleurs avaient les mains calleuses, et, puisqu'ils travaillaient, ils pouvaient être honnêtes ; les fainéants, au contraire, possédaient les mains lisses et banches, et, comme l'oisiveté est la mère de tous les vices, on les arrêtait préalablement, jusqu'à plus ample information. source : 1861. Les chiffonniers de Paris
<1 citation(s)>
La date de première attestation de main blanche n'est pas connue.
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