Chronologie et sources
La plus ancienne attestation connue est : 1809 C'est la date à battre.pour rappel : terme affectueux, à f., Camel, Lovelace de la Halle, 1809 (gb) / chatte, Désaugiers et Gentil, La Petite Cendrillon, 1810 (Enckell, bhvf) Amis visiteurs, si vous connaissez une date plus ancienne, vous êtes chaleureusement invités à la partager en discussion avec indication de la source exacte. Elle sera vérifiée et intégrée à la notice sous votre signature. Merci.
Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
MOUMOUTE, subst. fém.
A.− Chatte. Ils [les matelots] lui donnaient les noms les plus délirants, la pétrissaient de caresses [la chatte] (...) tout comme j'étais capable de faire moi-même, quand par hasard je l'attrapais, cette moumoutte [sic], dans un coin propice et sans témoins indiscrets (Loti, Trois. jeun. Mme Prune, 1905, p. 36).
− Fam., vieilli. [Terme de tendresse, en partic. d'un mari envers sa femme] Nous avons entendu un de nos hommes politiques le plus remarquable par sa laideur appelant sa femme : − Moumoute (Balzac, Ptes mis., 1846, p. 145). Alors rendez-moi ma femme chérie, ma moumoute (Labiche, M. qui a brûlé une dame, 1856, 14, p. 435). Étymol. et Hist. 1. 1845 nom donné au chat (Besch.) (tlfi:moumoute )
moumoute n. NATURE "chat, chatte" - FEW (6/II, 180a ; n.m.), TLF (n.f.), 1845, Besch. ; FEW (n.f.), 1907, Lar. ; L, ø d.
1843 - «Eh ben !... où est donc Gariga ! - Votre moumoute... vous verrez qu'il se sera ensauvé.» Dupeuty et Cormon, Les Cuisines parisiennes, I, xv - B.W.
moumoute n.f. non conv. T. AFFECTION - DDL 10 (moumoutte), 1845, Balzac [repris in GR] ; TLF, cit. Balzac, 1846 ; FEW (6/II, 180a), 1868 ; L, ø d.
1823 - «MADAME BERNARD. Comment va l'enfant ? MATHURINE. Comme vous et moi... vous allez le voir, il a percé hier sa première dent. M. BERNARD. Dis donc, moumoute, sa première dent ! MADAME BERNARD. Pauvre petit chat !» Désaugiers et Gentil, Les Maris sans femmes, 116 (Impr. Didot) - P.E.
moumoute, moumoutte n.f. T. AFFECTION "pour un chat" - DDL 5, 1843, Dupeuty et Cormon [repris in GR] ; FEW (6/II, 180a ; n.m.), GLLF, TLF, Lex.[79], 1845, Besch. ; L, ø d ; FEW (n.f.), 1907, Lar.
1810 - «CENDRILLON [...] (Elle appelle) Viens, Minette, viens moumoutte. (elle prend la chatte) [...]» Désaugiers et Gentil, La Petite Cendrillon, 5 (Barba) - P.E. (bhvf:moumoute )