jouer une carte ou un fagot
Jouer n'importe quoi, sans espoir
Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Jouer n'importe quoi, sans espoir
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1960
1989
Mon grand-père, Lucien Sicre, de Toulouse, né à Puylaurens (81) en 1894 puis parti jeune à Béziers (34) où il devint apprenti dans une imprimerie, puis parti soldat à la guerre de 14-18, puis installé à Toulouse (travail au journal La Dépêche du Midi) jusqu'à sa mort (1977), employait toujours cette expression quand nous jouions aux cartes (Années 50). Je n'ai jamais compris ce qu'elle signifiait (sinon qu'il ne fallait pas lambiner à jouer) et n'ai jamais pensé à lui demander des explications, sauf après sa mort. Elle me revient spontanément quand je joue (rarement) aux cartes, et là elle m'est revenue dans une nouvelle que je suis en train d'écrire .
Que puis-je donner d'autre comme informations utiles pour l'étude de cette expression et de son histoire ?
- Mon grand-père jouait beaucoup aux boules (longue, lyonnaise) aux Allées des Zéphirs à Toulouse, mais j'ai l'impression que cette expression lui venait de plus loin, de plus haut dans le temps .
- Beaucoup d'expressions de mon grand-père venaient de l'occitan, qui était sa langue maternelle et celle de ma grand-mère et de la grande majorité de ses amis et relations (recherche à faire) mais ce pourrait être plus logiquement à l'armée (où l'on passe beaucoup de temps à jouer aux cartes, même en temps de guerre) qu'il l'a apprise. Hypothèse presque gratuite .