Révisé le 2023-09-18 05:50 | Discuter
Définition
bibeloter < bibelotter qqchose ; bibloter > #1847
#verbe tr.
Acheter, vendre ou acheter des objets de curiosité ; vendre ses bibelots, et par ext. ses habits, ses meubles, etc.
- 1882. La prostitution à Paris
Le cosaque avait été garçon de magasin à Paris. Il n'aspirait qu'à y retourner. La cantinière, veuve d'un turco, et fort désireuse de convoler à nouveau, écouta le Cosaque du Don. Comme économies, elle possédait huit mille francs. Le Russe n'avait qu'un oncle à Moscou dont il se faisait fort de tirer une petite cargaison de fourrures. –Nous les bibelotterons, s'écria-t-il dans un accès d'enthousiasme. Est-ce cette expression si essentiellement parisienne qui séduisit Mme veuve Bea-Maïed ? ⊕
Dates
bibeloter existe depuis 1847
; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● biblotter, Féval et Saint-Yves, Le Fils du Diable, 1847 (Enckell, bhvf)
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Sources de Bob
Étymologie
Compléments
BIBELOTER, BIBELOTTER, verbe.
A.− Emploi intrans.
1. Acheter, vendre ou collectionner des bibelots :
1. Certes, elle avait la prétention d'aimer les « antiquités » et prenait un air ravi et fin pour dire qu'elle adorait passer toute une journée à « bibeloter », à chercher « du bric-à-brac », des choses « du temps ». Proust, Du côté de chez Swann, 1913, p. 244. (tlfi:bibeloter)
- bibeloter v.tr. arg. ARGENT "vendre" - GR[85], v.1845 ; TLF, cit. Poulot, 1872 ; GLLF, cit. Zola. • biblotter - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
- 1847 - «POLYTE. C'est aujourd'hui le lundi gras, et la bourse étant vide, il va venir biblotter ses petites frusques aux Halles, afin de gambiller ce soir.» Féval et Saint-Yves, Le Fils du Diable, 60 (M. Lévy) - P.E. (bhvf:bibeloter)