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Type de vol commis en enlevant au garçon limonadier le plateau ou la corbeille qu'il a dans les mains, en le chargeant d'aller chercher quelque consommation qu'on a oublié de commander
1847 VOL A LA LIMONADE. Un individu, mise de domestique, entre commander pour son maître, qui demeure dans la même rue, vingt demi-tasses ; la demande faite, il va se poster sur la porte cochère dont il a indiqué le numéro ; et lorsqu'il voit venir le garcon, il va au-devant de lui, prend la corbeille qu'il porte, et le prie d'aller chercher de l'eau-de-vie qu'il a oublié. Le garçon, sans défiance, abandonne la corbeille, et lorsqu'il revient avec le flacon, l'escroc a disparu. Ce vol se commet plus grandiosement par de hauts filous qui louent un appartement, et le font meubler par un tapissier ; et après s'être fait servir plusieurs fois a dîner par un restaurant, finissent par commander un dîner pour vingt ou trente personnes, et disparaissent au dessert avec toute l'argenterie. source : 1847. (Les moyens de se mettre en garde contre les filous), dans [Nain] Dictionnaire d'argot, ou la langue des voleurs dévoilée
<1 citation(s)>
grinchir à la limonade existe depuis 1836 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.
●● Vidocq, 1836 (gb)
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