grime (depuis 1778) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Synonyme de grime : vieux

grime `(1778)` `#nom masc.`

Rôle de vieux, de vieillard

synonyme	vieux
usage	spectacle (théâtre, comédie, chant)
index	Grime
datation	1778 \|\| ●● grimme, rôle de vieillard ridicule, Grimod de La Reyniere, ds Barb. Misc., 1778 ; acteur qui joue un rôle de vieillard ridicule, Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825 (TLFi)
fréquence	001
registre ancien	6
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historique	dernière modification le 2024-08-09 02:36 (+2410) N (diff)

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Chronologie et sources

grime existe depuis 1778 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● grimme, rôle de vieillard ridicule, Grimod de La Reyniere, ds Barb. Misc., 1778 ; acteur qui joue un rôle de vieillard ridicule, Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825 (TLFi)

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Chronologie | Ngram

Sources

1866. Dictionnaire de la langue verte (fréquence | citations | datation | registres | similarité)

Compléments

GRIME, subst. masc.
[Au théâtre] Rôle de vieillard ridé et un peu grotesque (s'oppose au rôle de père noble). Un cuir de Cordoue tailladé de ces rides spéciales aux grimes, aux pitres, à tous les visages forcés par des contorsions continuelles (A. Daudet, N. Roumestan, 1881, p. 41). Seule la pièce policière, au cours de laquelle nous suivons un grime ingénieux, rapporte quelque chose à son auteur (Colette, Jumelle, 1938, p. 133) :
... j'ai suffisamment appris au lecteur ce qui se pratiquait alors pour les accessoires obligés des repas, où l'on ne manquait pas de faire intervenir les comédiens, les chanteurs, les mimes, les grimes, et tout ce qui peut contribuer à augmenter la joie des personnes qui n'ont été convoquées que dans le but de se divertir. Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p. 269.
− P. méton. Ride réalisée artificiellement pour donner à un acteur l'apparence d'une vieille personne. Je me hâtai de me déshabiller, d'enlever mes grimes (A. Daudet, Entre les frises et la rampe, p. 49 ds Pauli 1921).
Prononc. et Orth. : [gʀim]. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. 1778 grimme « rôle de vieillard ridicule » (Grimod de La Reyniere ds Barb. Misc. 16, p. 261) ; 2. 1825 « acteur qui joue un rôle de vieillard ridicule », supra ex. Prob. déverbal de grimer*, lui-même dér. de grime « grimace » (1694, Mén. : faire la grime, c'est faire la moue), ce dernier étant issu, par suppression du suff., de grimace* (FEW t. 16, p. 64b, 65a). Le terme fr. s'est sans doute développé indépendamment de l'ital. grimo (xvie s. « vieillard » ds Batt.) d'orig. germ. également, et qui n'est pas propre à la lang. du théâtre. Bbg. Pauli 1921, p. 88. (tlfi:grime)

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