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Discussion de : sous-bite

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        Sous-lieutenant
        ●● Michel de Pourichkévitch, La Sirène du marché, 1936 (Commentaire non signé)

Sous-bite (complément de références).
On trouve ce terme dans plusieurs écrits antérieurs à 1970 (tout est vérifiable sur Gallica ou Google Books) :

  • « Le sous-bite y dit comme ça qu'il avait pas l'habitude du soleil, alors il a eu un éblouissement et il a raté le tournant. On a retrouvé le quatre-quatre trente mètres plus bas. » (Michel de Pourichkévitch, La Sirène du marché, nouvelle parue dans Les Œuvres libres, revue littéraire mensuelle, Paris, Fayard, 1921 [plutôt 1936 –gb], p. 151.)
  • « Il avait giflé un sous-bite pour pouvoir revenir plus vite au tombeau et achever son cours de grammaire. » (Jean Cayrol, On vous parle. Je vivrai l'amour des autres, Vol. 1, Genève, Éditions La Braconnière, 1947, p. 55.)
  • « J'accepterai à la rigueur d'être sous-bite, disait Pouchard. »(Europe, revue littéraire mensuelle, Vol. 30, Paris, Denoël, 1952, p. 106.)
  • « Et sous-bite, par-dessus le toutim... Ben, mon lieutenant ! Lui, n'était resté qu'adjudant » (p. 51) « Ils ont décanillé le sous-bitte » [sic pour les deux t] (p. 119) (Paul S. Nouvel, En torche !, Paris, Éditions de l'Arabesque, 1962, p. 51 et 119.)
  • « Hochequeux : (ou sous-bite) le plus beau grade de l'armée française... après aspirant, bien sûr. » (p. 15) ; « D'abord, personnellement j'ai repris mes galons d'aspi et je joue le gars écœuré par 18 mois d'armée, et qu'on a oublié de nommer sous-bite » (p. 338) ; « les "corvées" dont on peut affliger un jeune sous-bite sur une base depuis l'instruction des tirailleurs » (p. 339) (François Paour, 18 mois perdus ? (Journal d'un officier du contingent), Paris, Éditions Lafayette, 1964, p. 15, 338, 339.)
  • « En principe, ça se passe bien, il le sait parfaitement le sous-bite. » (Jean-Pierre Vialat, Le cessez-le-feu, Paris, Seuil, 1966, p. 73)
  • « Regarde mon fiston, il est sous-bite là-bas, regarde sa photo, et il est instituteur dans le civil [...] Je dis : "Eh ben, il est pas beau ton instituteur sous-bite ! » (Guy Croussy, Ceux du Djebel, roman, Paris, Seuil, 1967, p. 202.)
  • « Et puis si ce petit sous-bite avait envie de gaspiller quelques cartouches de fusil-mitrailleur » (Jean Mabire, Les Hors-la-loi, Paris, Laffont, 1968, p. 138)

Commentaire non signé, 17/07/2024.

Merci (tardif mais amical) pour cette liste de références ; la plus ancienne est probablement mal datée. Je trouve 1936 dans cette notice qui semble bien informée : sigb.bai.asso.fr. gb