battouseur – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

• 1935 Pas un seul battouseur, pas un seul rabatzingue. Ces termes, inconnus du public, désignent les marchands de toile qui, sur les places des villages ou dans les auberges, mettent en vente un coupon de toile, « un petit coupaillon », à trente-deux francs le mètre. « De la belle toile pour faire vos draps de lit, les ménagères… Vous ne voulez pas de ce petit coupaillon ? Eh bien nous ajoutons, sans augmentation de prix, un dessus de lit, une couverture, un tapis, des rideaux, un édredon américain… Et tout cela pour trente-deux francs ! À qui le lot ? » source : 1935. Maquignons, chanteurs, camelots et… naïfs
• 1935 On mesure le « petit coupaillon ». Cent mètres, cent vingt mètres, parfois cent cinquante mètres à trente-deux francs ! « Je n'ai pas assez d'argent pour vous payer… » Les battouseurs savent que la dame est solvable. « Donnez ce qua vous avez, répondent-ils, et pour le reste, signez des traites. » Elle hésite un peu, mais la couverture, l'édredon américain paraissent si beaux ! Elle signe. Les rabatzingues se sauvent, ils ont gagné mèche et méchillon, c'est-à-dire plus de cent pour cent. source : 1935. Maquignons, chanteurs, camelots et… naïfs
• 1935 Mais si les battouseurs font moins d'affaires aujourd'hui, le bidon est toujours florissant source : 1935. Maquignons, chanteurs, camelots et… naïfs

<3 citation(s)>