Chronologie et sources
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Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :
cole = exercice d'un métier que l'on n'exerce pas, et aussi cole = chômer, être oisif ; origine provençale (GUIR cité par MATH) / Se serait conservé jusqu'à nous depuis Coquillars (SCHW1928 glossaire) / Mot n'a pas encore été signalé au XVe mais apparaît fréquemment au XVI et XVIIe dans les opuscules d'argot : cf. jargon de l'argot, sv courtaux de boutanche : ce sont des compagnons d'état qui prétendent toujours être d'un autre métier que ceux qui sont usités dans les villes qu'ils traversent ; quoique le sens soit peu clair le mot cole indique un faux métier ; l'expression ficher la colle, dans le sens : battre, tromper devient très fréquente dans les plaquettes des XVIIe et XVIIIe ; aujourd'hui, dans la langue spéciale des lutteurs, la partie à la colle est la lutte de convention, destinée au public où les lutteurs ne mènent pas sérieusement le combat : colle paraît donc signifier : tromperie et spécialisé dans le jargon de la Coquille à un faux métier. Dès le XVe et avant dans la langue de la chevalerie, collée a le sens de coup ; ainsi, le double sens de colle remonte au lang. pop. du XVe. Colle signifie aujourd'hui : mensonge, coller : piéger. Cf aussi l'espagnol cola et colar = passer pour quelque chose sans l'être. Bijvanck compare couleur qui a déjà le sens de mensonge ou fraude dans Charles d'Orléans ; mais SCHW pense qu'il faut séparer colle et couleur : le premier se rattache à coller = frapper tandis que le second est une métaphore simple (SCHW1928, glossaire) /