tout d'une pièce (depuis 1671) – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Quelle est l'origine de tout d'une pièce ?

tout d'une pièce `(1671)` `#locution`

D'un seul mouvement

index	Tout, Piece
datation	1671 \|\| ●● Rohault, Traité de physique, 1671 (Roland de L.)
fréquence	001
registre ancien	2
registre actuel	3
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historique	dernière modification le 2023-09-27 15:39 Page récupérée de Bob.51690 r2 (diff)

Citations

1952 Je l'appelle, il fait demi-tour, tout d'une pièce, comme pour venir. source : 1952. Émile et son flingue

<1 citation(s)>

Chronologie et sources

tout d'une pièce existe depuis 1671 ; c'est la plus ancienne date relevée à notre connaissance.

●● Rohault, Traité de physique, 1671 (Roland de L.)

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Chronologie | Ngram

Sources

1952. Émile et son flingue (fréquence | citations | datation | registres | similarité)

Discussion ^(compléter)

Bonjour. On trouve cette expression chez Rohault (Traité de physique, 1671). Le 17 juin 2023, Roland de L.

Compléments

2. Être (fait) tout d'une pièce. Être fait d'un seul morceau, d'un seul tenant. D'une coupe spéciale (il est tout d'une pièce [le corset]) et d'un travail si parfait qu'on ne le cache qu'à regret sous la robe ! (Mallarmé, Dern. mode, 1874, p. 801).
− Au fig. [Le suj. désigne une pers.]
Avoir un caractère entier, sans nuances, sans compromission possible. Je suis tout d'une pièce, moi, carré par la base : ce que je pense, je le dis ; ce que je dis, je le fais (Augier, Fils Giboyer, 1862, p. 162) :
11. ... l'homme n'est pas fait d'une pièce. Il est fait de sentiments et d'idées souvent contraires, mais qu'il lui suffit de penser vraiment pour être un honnête homme. Goncourt, Journal, 1860, p. 841.
Tomber, se retourner, s'asseoir tout d'une pièce. Tomber, se retourner, s'asseoir d'un seul coup. Il tomba d'une pièce, à la renverse, dans la neige (Adam, Enf. Aust., 1902, p.93). Je me retournai tout d'une pièce et sursautai en froissant de ma joue la robe d'une femme (Gracq, Syrtes, 1951, p. 83).
ca 1660 tout d'une pièce « sans souplesse d'esprit » (Retz, III, 164 ds Littré) ; 1690 « sans souplesse et sans grâce » (Fur.) (tlfi:pièce)

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