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Ces fautes d'orthographe qui n'en sont pas | 2009-09-28
Un questionnaire puriste-et-navrant découvre des fautes qui n'en sont pas chez les étudiants. Voltaire en est malade ()
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Une expérience unique menée fin 2008 à l'IUT de Lyon a permis d'établir un palmarès des fautes les plus fréquentes commises par environ un millier d'étudiants en 1re année. Voici le top 10 de leurs lacunes.
- S'avérer. On ne dit pas que quelque chose s'est avéré vrai (c'est un pléonasme). Mais « cela s'est avéré » ou « cela s'est révélé vrai ».
- Après que. Les temps de l'indicatif doivent suivre (« après qu'il a dîné »).
- Par contre. Pas incorrecte, cette locution est cependant souvent mal employée. Il faut lui préférer « en revanche ».
- De façon à ce que. Non : on écrit « de façon que » !
- A l'attention de. Ne pas confondre cette expression, utilisée pour un courrier, avec « à l'intention de » (qu'on emploie si par exemple on prépare un gâteau).
- Participe présent ou adjectif ? « Un homme convainquant son public » (participe présent), mais « il donne un argument convaincant » (adjectif).
- Second ou deuxième ? On ne termine jamais second du Tour de France… sauf s'ils n'étaient que deux à l'arrivée. En revanche, c'était bien la Seconde Guerre mondiale (il n'y en a pas eu de troisième).
- Ceci ou cela ? «Ceci » désigne la chose la plus proche, «cela »la plus lointaine.
- Cent et mille. Mille est invariable, mais pas cent. On écrit donc « deux cents », mais il n'y aura pas de pluriel si c'est « deux cent cinquante ».
- Adjectif ou adverbe ? « Il escalade les plus hauts sommets possible » (sans accord, car il s'agit là d'un adverbe).
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Source : http://www.leparisien.fr/
Posté par gb