Mère-la-Goutte & mère la goutte
Vivandière des armées, cantinière
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Vivandière des armées, cantinière
1868
MÈRE-LÀ-GOUTTE (la). Tel est le nom donné par les soldats de la République à ces femmes courageuses qui parcouraient le champ de bataille au moment de la lutte, un petit tonneau d'eau-de-vie en sautoir, pour ranimer et soutenir les combattants, soulager les blessés et aider les chirurgiens dans leur mission d'humanité. La Mère-la-Goutte, c'était la vivandière des armées du Nord, de Sambre-et-Meuse, de Rhin-et-Moselle, etc. Sous le premier Empire, elle devint vivandière du régiment, la vivandière célebrée par Béranger. Aujourd'hui c'est la cantinière, marchant à la hauteur du premier peloton, vêtue du pantalon garance, du corsage de velours noir ou de la tunique à jupe courte, portant crânement le petit chapeau sur le coin de l'oreille. source : 1868. Le soldat peint par son langage
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La date de première attestation de Mère-la-Goutte n'est pas connue.
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