Soutanier, subst. masc., péj., vx. Celui qui porte la soutane, ecclésiastique. L'un des prêtres, un long soutanier qui paraissait avoir enseigné très spécialement la raison dans quelque prytanée de haute sagesse, prit la parole (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 83).− [sutanje]. − 1res attest. 1657-59 p. iron. « celui qui porte une robe » ici, d'un magistrat (Tallemant Des Réaux, Historiettes, éd. A. Adam, t. 2, p. 462), 1769 « celui qui porte une soutane » (Antonini, Dict. fr., lat. et ital., t. 2, p. 603b ds Quem. DDL t. 25) ; de soutane, suff. -ier*.
BBG. − Hope 1971, p. 223. − Quem. DDL t. 25 (s.v. soutanier). (tlfi:soutane)
- soutanier n.m. plais. RELIG. "celui qui porte une soutane" Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1657 - «Notre soutanier la prie ; elle se met à table [...]» Tallemant des Réaux, Historiettes, t. 6, 58 (Ed. Monmerqué et P. Paris, 1854) Note de l'éditeur de 1840 (Monmerqué) : "Les magistrats portent sous leur robe une simarre, véritable soutane ; d'où Tallemant dérive l'expression de soutanier dans un sens presque burlesque" - R.M.
- 1769 - «SOUTANIER, s.m. Celui qui porte la soutane. Che porta la sottana. Mot du menu peuple.» Antonini, Dict. fr., lat. et ital., II, 603b (Duplain) - P.E.
- 1891 - «[...] elle a probablement eu une indigestion de soutaniers [...]» Huysmans, Là-bas, II, 94 - Cressot, 368.
- 1892 - Guérin, Dict. des Dict.
- 1895 - «Je ne puis cependant exposer au prieur que ce soutanier inconnu me déplaît [...]» Huysmans, En Route, II, 107 - Cressot, 368. (bhvf:soutanier)