four – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 2018 le plus gros point fixe de revente de crack dans Paris intramuros, à la cité Reverdy située dans le XIXe arrondissement (métro Laumière). Ainsi, pendant plus de cinq ans, ce « four » ouvert 7 jours sur 7 de 21 heures à 4 heures du matin a pu recevoir jusqu’à 150 passages de clients durant les seules deux premières heures d’ouverture (observations ethnographiques TREND Paris). source : 2018. Usages et ventes de crack à Paris
• 2018 Le « four » est l’espace de transaction de produits stupéfiants de la main à la main, établi au pied d’une tour, sur une place, dans un hall, sous un porche ou dans une cave. Son organisation horaire est en turn-over et sa hiérarchie pyramidale. Le grossiste confie à un « mec du quartier » le rôle de gérant avec pour « mission de monter une équipe » : mule (passeur), soldat (homme de main), livreur, rabatteur, serveur, guetteur et nourrice (stockeur de marchandise). Durant la décennie 1990, il existait un « four » dans le quartier du Belvédère, au Douze. On y accédait via une colonne d’escalier extérieure qui menait au parking depuis la dalle située au pied du 12, rue Marcel-Sembat (d’où le terme Douze). Il a fermé à la suite d’une série d’arrestations de « grands ». Les « petits » se sont retrouvés en position d’occuper l’espace vacant, ouvrant la concurrence entre Samuel et Nadir. Aujourd’hui, le deal de rue au Belvédère se fait à la passe. Au pied de cette cité, Nadir et Samuel écoulent par leur propre moyen résine de cannabis et cocaïne sans recourir à l’organisation hiérarchique du « four ». source : 2018. Le « four ». Se faire confiance entre dealer et client
• 2018 Malgré cette présence continue des jeunes, le deal de rue n’est pas d’emblée visible. D’ailleurs, le « four » de la place des Draperies (Vélodrome) dans le Val de Montrimond ne sera jamais repéré par la police. source : 2018. Le « four ». Se faire confiance entre dealer et client

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